Chimère et nébuleuse.

Mercredi 2 mars 2011 à 19:34

Listen : Sappy, Nirvana.


Et j'oublierai jusqu'à ce qui n'a jamais existé. On réécrira l'histoire, un peu plus rose ; un peu moins seule. Et jusqu'à ce sourire qui me fait trembler parfois ; ton sourire (le sien ?). Il paraît que tout rentre dans l'ordre, il paraît. Noir clair. Dans tout l'univers. Et on crèvera tous d'obscurité, de cette obscurité qui pue la mort et l'ennui. Et y a ta fumée de cigarette, et les étoiles à travers.  Et tout sera plus simple, lorsqu'on sera libre.
Et puis ces frissons d'hivers, ces morceaux de ciel gelé qu'on croirait toucher du doigt lorsque tombe la nuit. (Et après ?) Et ton rire qui se brise, qui ne comprend pas. La Liberté, mais à quel prix ?
Oublie, oublie, oublie. (Le Bonheur ne peut être qu'égoïste.) Les heures sont mortes à t'attendre. Attendre que vienne une vraie solution, un vrai sourire, une vraie famille. Quelle idée d'avoir un prénom que  personne ne sait écrire. Quelle idée d'être différent. De ne pas avoir été ce qu'ils attendaient de toi. Attendre que ça change, attendre que tombent les masques. Attendre que revienne... quoi ? L'unité ? Attendre, attendre, et laisser mourir les horloges. Les grains s'ajoutent aux grains, un à un. Et le sablier implose, et même les battements de ton coeur ne suffisent  plus à battre la mesure. On y laissera tous un peu de
nous, j'y laisserai beaucoup de moi.
F.R.E.R.E. Mais pas vraiment, juste à moitié. On peut aimer à moitié ? On peut s'aimer à moitié ? On peut se voir à moitié, ni frère ni ami ? A moitié inconnu.  Se parler à moitié. Moitié moitié, et tant pis si tu as soif d'absolu. Moitié toi, moitié moi, moitié de nous (?).
Moi je vais danser sous la neige qui tombe, sous cette nuit qui brûle, qui pique les yeux et le coeur. Je vais laisser d'autres chanter et crier ce que je n'ai même pas su dire - écrire. Et tant pis si ce n'est pas tout à fait juste. Rien ne l'a jamais été, ne le sera jamais.

"et plus particulièrement à ma soeur."


Et après, après... on verra bien.

 

Tout ou rien.

Lundi 24 janvier 2011 à 20:24

M'en fous, si je rate ma vie, je ferai l'armée. 

Parce que c'était Eux, parce que c'était moi.

Mercredi 19 janvier 2011 à 22:24

J'écoute "The one that got away", de Katy Perry. Et j'ai envie de retrouver ton rire, ta voix, nos conneries. Ce soir-là toi & moi assis sur ce toi.

Sacha.

Le monde n'est qu'un immense terrain de jeu.

Lundi 17 janvier 2011 à 20:34

Jeudi matin, rendez-vous à la gare de Montpellier à 8h45, direction Paris gare de Lyon.
Oui, Paris encore et toujours. Un break de trois jours qui va nous faire du bien, entre programme culturel et retrouvailles attendues (oui, j'appréhende, et alors ?)
Sinon, j'ai un devoir d'Histoire à  faire. Oui, pour demain. Alors que je n'ai qu'une envie c'est me plonger dans un bouquin bien au chaud sous ma couette. La vie est cruelle.

(En fait, la vie est plutôt belle depuis quelques jours, mais j'aime bien me faire plaindre !)

Tout ou rien.

Dimanche 16 janvier 2011 à 23:03

Oui, ce sont des chaussures de filles.
Oui, elles m'ont coûté un bras.
Oui, avec des talons aiguilles.
Oui, 12 cm.
Oui, je ne les porterai jamais.

Et alors ? Elles m'attendaient, c'était le destin. http://blackened-eyes.cowblog.fr/images/Maje.jpg

Tout ou rien.

Jeudi 13 janvier 2011 à 21:53

A 13h30 sur ce banc, le soleil qui caressait mon visage m'aurait presque fait apprécier Le Discours sur l'origine de l'inégalité parmi les hommes.
Je m'étais déshabituée à la douce lumière du bonheur. 

Tout ou rien.

Vendredi 31 décembre 2010 à 13:57

Ce blog était à l'abandon depuis pas mal de temps, comme pas mal d'autre chose (lecture, photo, ciné & autres ; désolée à ma jolie Hazel de ne pas avoir réagi par rapport au concours..). Comme si le temps avait décidé de m'échapper, me narguer jusqu'à ce que je percute le mur de ce 31 décembre 2010. D'ici douze heures, tout aura changé, je le veux.
On a tous nos bonnes résolutions pour la nouvelle année (ou pas d'ailleurs), moi je n'en ai qu'une : VIVRE.


Vivre en avançant mon reflex à la main, la musique dans les oreilles et 2,5 grammes dans le sang, sous une belle lune argentée. Mais pas seulement. Vivre avec & pour eux, comme je l'avais oublié ces derniers temps. Et tant pis si certaines choses font encore pas mal peur. D'ici douze heures tout changera, je l'ai décidé. 

Tout à l'heure, sur cette route brumeuse, c'est le passé qui m'a éclaté à la gueule. Mais quel intérêt, le passé est mort, et seul compte l'avenir.
Et l'avenir commence ce soir, avec eux. L'avenir c'est ce 22 janvier qui me fout une boule au coeur et un sourire aux lèvres, l'avenir c'est le lac Nasser de Noël 2011. L'avenir c'est cet été de folie à venir, et Lyon. L'avenir c'est la neige de février au fin fond d'une vallée perdue. L'avenir c'est Heidelberg qui m'appelle, encore. L'avenir c'est Saint Petersbourg, c'est le souffle d'Eburon dans mon cou, c'est la pile de livres sur mon bureau, le passeport au fond de mon sac. Le sourire d'Alexandra, le regard azur de Mel', les fous rires avec Lola, Eléonor et Clémence, les yeux de chats de Polina, Alix et nos rêves en pagaille. C'est Marie, et ce besoin de l'Allemagne. C'est Layla, aussi - surtout.

Et pour une fois, j'accueille cette nouvelle année en souriant, ça change.

[ Rome, c'était magique, j'vous raconterai ...]


Chimère et nébuleuse.

Samedi 13 novembre 2010 à 22:13

Trop d’envies, de rêves et de projets ; tous aussi solides que la fumée de ta cigarette dissipée dans la lumière de mon flash et le noir de la nuit. Il faudrait plus d’une vie pour tous les réaliser. Ce tatouage qu’on attend, ce piercing dont on rêve. Un voyage, une croisière, une évasion dans le désert. Et tellement d’autres échappées belles.
Des facs et des écoles qui appellent pour repousser. Des fantasmes rêvés, sans l’ombre d’une réalité. Des passions, des désirs et un rire qui vient de loin, très loin, au plus profond de toi. Le Louvre et la prépa. Un aller direct Arles - Prague. EZ3kiel comme une délivrance dans un Paris humide et sombre. Des rencontres, des révélations et des non existences qui nous feraient avancer. Des sourires et des envies qu’on ne peut réfréner sans devenir bon à enfermer. Des après midi assis sur l’herbe et des nuits à bosser. Des livres qu’on achète sans savoir si on les lira un jour. Des philosophes qu’on connaît par cœur et qu’on finit par mépriser. Des odeurs de weed et de tabac froid auxquelles on fini inéluctablement par s’habituer.  Des rencontres dont on rêve mais qu’on ne fera jamais. Une verre de Martini à moitié plein un lendemain d‘exam. Une admission qui décide de toute une vie.
Et se rendre compte qu’il y a des centaines de personnes géniales et merveilleuses qui nous attendent à chaque coin de rue.
J’ai décidé que mon avenir serait beau.


Tout ou rien.

Dimanche 7 novembre 2010 à 13:28

Toutes  ces bribes de passé qui refont surface et effleurent tendrement le voile de ma mélancolie.
C'est la vie, je crois. Non ?

Tout ou rien.

Samedi 16 octobre 2010 à 20:21

67 ? Pourquoi pas 69, quitte à s'faire baiser..

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