C'est des petits riens qui font la vie. S'allonger dans un canapé en velours Habitat. Manger un MacDo et regarder le nombre de calories du menu après. Se moquer des gens, et du 360° de ce mec en costard. Ecouter les Danser celtiques à Nature et Découvertes. Faire les listes de cadeaux d'anniversaire. Frissonner d'un cauchemar qu'on raconte. Dépenser l'argent qu'on n'a pas en livres de recettes ou de massages. Flâner dans les Galeries Lafayette. Parler cul dans les toilettes du musée Fabre.  "Il va te jlosser". Rêver à tous ces livres dans la boutique du musée. Parler de mecs assises sur un banc de l'espla. Tout rien, du moindre potin à la nouvelle la plus grave.
Et même si ne pas avoir d'argent c'est frustrant, même s'il pleuvait et que les canapés d'Habitat sont bien trop chers, c'était une bonne après-midi.

Parce que ton sourire est tout ce dont j'ai besoin. 


PS : je n'oublie pas, à ton anniversaire tu auras ce livres sur les chaussures et/ou l'ours qui fait des calins.

Tout ou rien.

Vendredi 4 juin 2010 à 22:39

J'ai l'impression qu'il est 18h, mais mon ordinateur m'indique 22h14. J'ai fait exprès de rater mon dernier bus pour passer plus de temps avec Maxence. On a joué aux cartes, j'ai perdu ; il m'a payé un panaché et je lui ai piqué de sa bière. Mon portable n'a plus de batterie, il vibre & agonise mais j'ai la flemme de chercher mon chargeur.  J'écoute Mozart, le Requiem de la fin d'Amadeus. Je dois lire les Lettres Portugaises pour lundi. J'ai pas aimé entendre Alix pleurer au téléphone. J'aurais bien violé Maxence au milieu d'une ruelle. Demain je vais à la Gay Pride, avec Agathe. J'irai boire un verre avec Alex, on a des millions de choses à se raconter ; peut être qu'on verra Mathieu. Mes yeux se ferment tout seuls. Léo m'envoie des textos coquins mais je ne peux pas y répondre. Trop de choses dans la tête. "Do you believe in it ? A fire which never dies, burning you forever." J'ai envie d'un baiser au coin des lèvres. Confutatis dans la tête. Lundi j'ai mon dernier contrôle de latin. Je n'aurai plus jamais SVT de ma vie. J'ai envie de ses bras. Il faut que je travaille. J'ai eu 17 à un devoir d'histoire. J'ai failli vomir devant les images du procès de Nuremberg. Les gens m'énervent. J'aime beaucoup les photos que Nalini a pris de moi hier. 


Je vais me coucher, il est 22h33. 

V.

Mardi 25 mai 2010 à 23:28










J'ai pas dit que ça serait facile ; 
j'ai juste dit que je le ferai.

V.

Lundi 24 mai 2010 à 17:31


http://blackened-eyes.cowblog.fr/images/312401444328235800146094640311505662997364n.jpg


Je t'oublie, mon amour, je voulais te le dire.
J'ai, je crois, fait le tour du supplice des souvenirs. 

Tout ou rien.

Mercredi 19 mai 2010 à 18:42

" Le comique étant l'intuition de l'absurde, il me semble plus désespérant que le tragique. Le comique n'offre pas d'issue, il est la tragédie de l'homme dérisoire."
Eugène IONESCO, Notes et contres notes 1966
 

(...) 
 
J'ai eu 18/20 à une dissertation de français.



En avant la musique !

Dimanche 16 mai 2010 à 21:22

C'était Saez, sans équivoque ni demi mesure.
Je n'ai jamais autant pleuré pendant un concert.
Et pourtant, c'était du bonheur en intraveineuse. 

Vivre la nuit.

Samedi 10 avril 2010 à 14:50

Une nuit de débauche, une nuit magique, de cette magie des premières fois.

Le départ fut plus difficile que l'arrivée. Il y avait l'amoureux transi et timide, le tombeur frustré, le possessif et d'autres encore. Des visages, des regards, corps étrangers collés les uns contre les autres. Accords tacites en un regard, un sourire. S'offrir un peu à l'autre, pour quelques minutes, quelques heures ; et laisser à Morphée le soin d'en estomper le souvenir.
S'offrir le luxe de devenir quelqu'un d'autre, de passer pour une débauchée, une pute même. Danser d'une certaine façon pour attirer certains regards, ou juste se laisser porter par la musique, et la joie de l'interdit, de l'ailleurs.
Tant de visages, tant de prénoms que j'aurai oublié d'ici quelques jours. Et au milieu, une rencontre, plus marquante que les autres. Peut être devrai-je passer St Eloi au peigne fin, ou encore passer tous mes jeudis soir au Cargo, avec l'espoir -ce sale espoir- de l'apercevoir encore, de lui offrir encore un sourire, une danse. L'émoi enfantin de deux mains qui se touchent, un bai
ser sur la joue, un sourire, avant de partir sans se retourner, pieds nus sur le bitume humide, les chaussures à la main.


Tu m'aurais sans doute moins marqué, si j'avais seulement su ton prénom. 



 
 
 

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