Chimère et nébuleuse.

Jeudi 26 mai 2011 à 20:56

"Nous avons fait la nuit." Prévoir, noter, écouter, bosser, oublier le reste. Oublier le soleil de mai qui brûle la peau, les mûres qui nous tâchent les doigts. Un éclat de rire et puis le vent qui emmêle tes cheveux. Oublier les nuits blanches, se coucher tôt. C'est dur de décrire le vide. (Mais après tout, c'est toi qui l'a voulu). Sommes-nous rationnels ? Non, non, mille fois non. Je pense à toi, encore, des mois après. Demain bac de sport - pouffons. Et vos étoiles, mademoiselle ? Terminons l'acte I, je vous en prie. Un souvenir fugace - tenace ? Deux ans. Une vengeance qui s'esquisse. Ebauche d'un petit quelque chose pour combler le vide. Le FISE, bientôt. Une envie, un sourire calculateur. 'cause the boy forgets the girl.
"Tout cela ne vaut pas le poison qui découle de tes yeux, de tes yeux verts..." Trop de mots. Creux, vide. Rien ne va plus - faîtes vos jeux. Un verre de vin et la fumée d'une cigarette. Ne m'oublie pas, dis. J'ai peur. Vite vite vite le 9 juin & ces putain de résultats. Le Brésil est un pays riche dont la population est pauvre.

Vivre la nuit.

Dimanche 22 mai 2011 à 12:21

Les mots sont brisés. Creux. Saccagés. Ruines encore fumantes de nos utopies et de ces si doux songes. On a brûlé nos rêves dans les flammes de nos illusions. Et à la lueur des étoiles on réécrit nos vies, passées et à venir. "I promise I'll sleep fine tonight." Et la vodka brûle les coeurs, les flammes nous lèchent les doigts. On a laissé exploser les étoiles et le ciel se reflète dans une eau qui est un gouffre. Ce village était un peu un destin. On n'échappe pas à son destin.  Histoires qui s'entremêlent, se détachent, se retrouvent inéluctablement. On a été des gosses, et puis le temps a passé. On était quatre, à se perdre dans les flammes silencieuses. Pas besoin de mots. On se sauvera, tous. Inéluctablement. On arrêtera de fuir. Parce que cela ne peut pas être autrement.
Le manège ne cesse jamais de tourner, et on se retrouve, toujours. Et même derrière les masques, les sourires et les vapeurs d'alcool, on sait. Ce qu'on ne dit pas, ce qui n'a pas de mots. "T'aurais pu être la fille de la bande." On parle au conditionnel, avant de retrouver un futur confiant. C'est, et ça sera. 
Et tout se noie dans les souvenirs, la poussière et tout ce qu'on a été. Qu'on continue(ra) à être. Tout ce qui compte vraiment.

Tout ou rien.

Mardi 3 mai 2011 à 20:32

Des mots, des mots, encore des mots vides de sens. L'orage n'a pas daigné nous exploser à la figure, j'aurais bien aimé pourtant. Il fait horriblement chaud, et le temps me manque soudain. Les révisions s'entassent sur mon bureau, l'agenda semble se moquer de moi. Début des épreuves 23 mai 2011. Mon papa m'a acheté Animal'z d'Enki Bilal, je l'ai dévoré, comme aspirée par ses dessins fiévreux, sales et gris. Demain sort un autre tome, je le veux. (Et j'ai bien envie de me refaire la trilogie Nikopol aussi, même si je vais encore en faire des cauchemars.) Et sa manie de placer des citations d'auteurs à chaque page me ravie - sale L que je suis. Trop de livres à finir, à commencer, et le temps m'échappe. Je veux que les vacances ne cessent jamais - ou que l'été commence ici.

Chimère et nébuleuse.

Mardi 3 mai 2011 à 15:28

You cannot find peace by avoiding life. Au milieu de mes révisions du bac, viennent se faufiler sournoisement quelques envies d'été. Envies inavouables, souvenirs du passé. Dans l'obscurité de ma chambre - je devrais ouvrir les rideaux - ça me fait doucement sourire. Inverser les rôles, cette année  ; la troisième sera la bonne (?). C'est immoral, mais ça ne reste qu'une pensée. A dans un mois mon grand. 

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