A l'être aimé, A.

Que je t'aime. Tellement que ça me tue, de te savoir si mal. Ton sourire me manque, ton rire me manque. Les nuages l'ont masqué, et la pluie tombe sur tes joues. Te sauver te sauver, et oublier les heures. Laisser s'arrêter l'horloge, se vider les sabliers, et retrouver la douce lueur du soleil. Ces aurores un peu floues, ces sourires un peu niais, ces nuits trop blanches. Des Long Islands un peu trop forts, ton rire, nos expériences incongrues. Tu me manques, et ça me fait comme un trou dans le coeur. Je me battrai pour ton sourire, chaque jour, chaque heure, chaque minute. On se battra contre la vie, encore, et on finira bien par gagner. Et sauver ton sourire, mon Amour. Les années passent, les jours défilent sur ton visage de poupée et notre histoire s'écrit toujours. Avec des ratures parfois. Des taches d'encre imprévues, et des blancs. Mais il n'y aura pas de fin.

J'ai hâte du jour où on sera vieilles, deux commères snobs et acariâtres dans notre maison de retraite, à mater les p'tits jeunes et à se faire des nuits entières d'Almodovar.
Je ne serai jamais loin de toi.

 

Tout ou rien.

Mardi 19 avril 2011 à 18:57

Un jour je verrai EZ3kiel en concert ; un jour. Le soleil brille, j'ai commencé Lolita (enfin), notre incohérence me fait mourir de rire - au point de rendre les cours de géo sympas. Et être niaise c'est cool, c'est même drôle. Dimanche je pars à Madrid et je ne parle pas un mot d'espagnol. Qu'arrive ce 9 juin et ces foutus résultats. Montpellier brille de mille feux et m'étouffe. Laissez-moi à mes contradictions, on s'en fout. Le manège tourne encore, et j'en ai marre de me prendre la tête. En conséquence, je cesse. 

Tout ou rien.

Samedi 16 avril 2011 à 20:11


Et sinon, on fait comment pour ne pas tuer quelqu'un ?
PUTAIN. 




Vous me donnez envie de vomir.

L'Art - avec une majuscule, s'il vous plait.

Vendredi 15 avril 2011 à 23:19


Tantz, tantz, sonst sind wir verloren.
Pina
, un film de Wim Wenders. 

Tout ou rien.

Jeudi 14 avril 2011 à 19:56

Réparer les choses brisées. Je n'ai pas dit que ce serait facile, j'ai juste dit que je le ferai.
(C'est et ça sera, parce que je t'aime.)

Chimère et nébuleuse.

Mardi 12 avril 2011 à 20:30

Cet article est protégé par mot de passe :  

P&J.
Un jour j'aurai la force de réparer toutes les choses brisées. De savoir comment sécher les larmes, de faire revenir les sourires, d'effacer les chagrins et les peines. Un jour. En attendant, je n'ai que mes bras pour te serrer très fort, mes mots maladroits pour te consoler et mes mains tremblantes pour caresser tes cheveux.
On ne le mérite pourtant pas. Dieu que je hais vous voir comme ça. 

Chimère et nébuleuse.

Dimanche 10 avril 2011 à 18:12

J'irai courir après le soleil, les yeux fermés. Le retenir, le retenir, te retenir. Rattraper les vieilles images, redessiner les visages. 
A bout de souffle, à bout de nous, jusqu'au bout du ciel. Là où les étoiles s'éteignent.

Tout ou rien.

Dimanche 10 avril 2011 à 13:00

Epicure a dit que le Bonheur, c'était l'absence de trouble. Dehors le soleil brille, brille si fort que j'en ai mal aux yeux. Le vent souffle dans les arbres, souffle et nous amène une douce odeur d'été. Mon père m'a dit de me faire une salade de tomates ; j'ai envie de fraises. Hier Juliette a eu 17 ans, et je n'ai pas fini son cadeau. Je veux épouser Biolay. A ma fenêtre, l'arbre est mauve, jaune, rose, vert. Mon cheval est une peluche. Hier l'ouvreur des 13 Vents était beau à tomber et n'est pas resté insensible à mes 12 cm de talons ; c'était drôle. Alexandra est à Barcelone et me manque. Voir K&M au théâtre m'a semblé incongru. Ma mère est consterné par le nombre de Vans qui encombrent l'entrée ; j'en ai acheté deux nouvelles paires. Je veux être prise à St Sernin, à tout prix. Se dire qu'il va falloir partir. Commencer une nouvelle page. Mon chat a foutu des poils plein mon clavier. J'ai des millions de choses à faire ; les jours sont trop courts. Je veux aller à Lyon. Je s'rai dilettante morte de rire en voyant la mort venir.  Philippe et Maman m'ont fait plein de compliments sur mon travail avec Eburon. Les profs sont aigris, et jamais je ne m'en suis tant foutu. La TL1 se désagrège doucement, et je suis allée prendre un café au Rebuffy avec Lucie ; c'était chouette. L'écharpe de Juliette parfume mes draps et mon coeur ; j'ai retrouvé le sommeil. Paisible ataraxie. Slices of life. Je veux aller à la Fnac dépenser mes 70 € - le dernier album de Radiohead et le live de Biolay. Je passe mon temps chez Mel'. Les mecs me font rire. Je pars à Madrid dans deux semaines. Zadig & Voltaire aura la peau de mon compte en banque - superficiellement vôtre. Et vos Etoiles, Mademoiselle ? Elles brillent, doucement, tendrement. Il y a des choses à régler, à comprendre, à (ne pas) oublier. Faire abstraction pour quelques mois encore. Wait and see. de toute façon, si j'sais pas quoi faire je ferai psycho (merci Nalini haha). Les jours passent et se ressemblent. J'ai aimé Nicomède, et surtout ses acteurs. Je me sens trop littéraire, c'est affolant. J'ai envie d'un Zombie sous la neige d'Heidelberg, au creux des bras de Servan. C'est un temps à se rouler dans l'herbe. Le w-e prochain je veux encore prendre Alex' en photo, c'est tellement bon. (J'ai comme une envie de neige.)

Et pour la première fois de ma vie, je vais aller faire mes devoirs d'anglais (rien que ces deux mots sont complètement antithétiques, prions pour que Mme R. retrouve la raison.)

Tout ou rien.

Mercredi 6 avril 2011 à 15:08

Les mains d'Elsa

Donne-moi tes mains pour l'inquiétude
Donne-moi tes mains dont j'ai tant rêvé
Dont j'ai tant rêvé dans ma solitude
Donne-moi te mains que je sois sauvé

Lorsque je les prends à mon pauvre piège
De paume et de peur de hâte et d'émoi
Lorsque je les prends comme une eau de neige
Qui fond de partout dans mes main à moi

Sauras-tu jamais ce qui me traverse
Ce qui me bouleverse et qui m'envahit
Sauras-tu jamais ce qui me transperce
Ce que j'ai trahi quand j'ai tresailli

Ce que dit ainsi le profond langage
Ce parler muet de sens animaux
Sans bouche et sans yeux miroir sans image
Ce frémir d'aimer qui n'a pas de mots

Sauras-tu jamais ce que les doigts pensent
D'une proie entre eux un instant tenue
Sauras-tu jamais ce que leur silence
Un éclair aura connu d'inconnu

Donne-moi tes mains que mon coeur s'y forme
S'y taise le monde au moins un moment
Donne-moi tes mains que mon âme y dorme
Que mon âme y dorme éternellement.

Louis Aragon.

<< Page précédente | 1 | 2 | Page suivante >>

Créer un podcast