Il pleut. Paris, et ma petite soeur ; 25 juin 2011. Fin de Partie, le Louvres, et tous nos rêves de gamines cristallisés dans la capitale. Un morceau de joie. On était comme deux fous avides de lumière. Deux gamines qui ont découvert un jour que la beauté se cache derrière chaque visage, chaque photo retournée au sol, chaque nuage. 

C'est le monde qui nous entraîne dans sa course folle. Paris, et puis la recherche d'un appart' à Toulouse. Tu vas follement me manquer l'année prochaine. On ira à St Petersbourg, ensemble. On verra Prague, je t'emmènerai en boîte à Madrid, nous noyer dans les lacs canadiens, nous oublier en Irlande, et puis voir les fantasia en Afrique. On verra la folie de New York, je t'emmènerai à San Francisco - parce que c'est une ville gay. Je te dessinerai des rêves, tu auras ce rire qui est comme une explosion de bonheur. Je te prendrai en photo, toi et ton sourire. On écrira nos vies, des vies qui explosent à chaque instant, où toute beauté se cache dans l'ordinaire. Nos études, nos amours, nos rêves, ces utopies, ces livres dans lesquels on se noie, ces nuits où l'on se perd, tous ces mots qu'on saigne, qu'on efface, qu'on rature. Du Keats, du Baudelaire, tags of Shakespeare. Virginia Woolf et ses vacillating creatures. Ma Mme de Chartres à moi. Ces mots qui nous aident à affronter la vie - parce que moi, je n'ai que ça à t'offrir, mes mots. 
Je serai là, toujours pour te pousser en avant, pour forcer ton ambition. Je me battrai pour toi, pour ton sourire. Et te voir grandir, vieillir. Jusqu'à être toutes deux des p'tites vieilles un peu voûtée, plongées dans nos souvenirs, nos photos et nos livres aux pages jaunies. 
Jamais l'une sans l'autre. 

On partagera tout, parce que ce n'est pas le sang qui fait une famille, c'est l'amour. Petite soeur, la seule, pour toujours. 

A l'être aimé, A.

Que je t'aime. Tellement que ça me tue, de te savoir si mal. Ton sourire me manque, ton rire me manque. Les nuages l'ont masqué, et la pluie tombe sur tes joues. Te sauver te sauver, et oublier les heures. Laisser s'arrêter l'horloge, se vider les sabliers, et retrouver la douce lueur du soleil. Ces aurores un peu floues, ces sourires un peu niais, ces nuits trop blanches. Des Long Islands un peu trop forts, ton rire, nos expériences incongrues. Tu me manques, et ça me fait comme un trou dans le coeur. Je me battrai pour ton sourire, chaque jour, chaque heure, chaque minute. On se battra contre la vie, encore, et on finira bien par gagner. Et sauver ton sourire, mon Amour. Les années passent, les jours défilent sur ton visage de poupée et notre histoire s'écrit toujours. Avec des ratures parfois. Des taches d'encre imprévues, et des blancs. Mais il n'y aura pas de fin.

J'ai hâte du jour où on sera vieilles, deux commères snobs et acariâtres dans notre maison de retraite, à mater les p'tits jeunes et à se faire des nuits entières d'Almodovar.
Je ne serai jamais loin de toi.

 

P&J.
Un jour j'aurai la force de réparer toutes les choses brisées. De savoir comment sécher les larmes, de faire revenir les sourires, d'effacer les chagrins et les peines. Un jour. En attendant, je n'ai que mes bras pour te serrer très fort, mes mots maladroits pour te consoler et mes mains tremblantes pour caresser tes cheveux.
On ne le mérite pourtant pas. Dieu que je hais vous voir comme ça. 

"C'est beau quand même, ça fait quand même comme un amour accompli tu sais."

Parce que c'était Eux, parce que c'était moi.

Mercredi 19 janvier 2011 à 22:24

J'écoute "The one that got away", de Katy Perry. Et j'ai envie de retrouver ton rire, ta voix, nos conneries. Ce soir-là toi & moi assis sur ce toi.

Sacha.

Parce que c'était Eux, parce que c'était moi.

Dimanche 10 octobre 2010 à 17:22

Je sais pas où on va comme ça, mais rien n'est plus excitant que l'inconnu.

J'avais pourtant finir par croire que tout était écrit d'avance, histoire tristement prévisible. Retrouver Faustine a été quelque chose de merveilleux. Mais les rencontrer eux, a été une révélation. Pierre, Léo, Jo, Fabien, Mathieu et Antoine. Il suffit d'un rien. Un sourire, quelques rires, des discussions plus ou moins banales, des chamailleries de gamins. Une séance de ciné loupée, quelques bières dans un café, une nuit trop alcoolisée "à l'arrache".  Trois fois rien, mais pas seulement. Et derrière eux  c'est tout le reste qui se remet en place. Le ciel peut bien pleurer toute la pluie qu'il souhaite, un nouveau monde se met en place pour les 8 prochains mois, avec un joli soleil.

J'ai viré tous ces articles pour lui, et j'ai souri. Il suffisait d'ouvrir les yeux et de comprendre. J'allais quand même pas gâcher ma vie pour toi.

Des cinés, il y en aura d'autres. Des nuits blanches pleines d'étoiles, des bières et de vodkas en trop grand nombre. Des rêves aussi, par milliers. Ce n'est pas une promesse, c'est une certitude. 

J'ai 17 ans, et tout est encore possible, où je veux, quand je veux, comme je le veux. Merci d'm'avoir ouvert les yeux. 

Parce que c'était Eux, parce que c'était moi.

Mardi 28 septembre 2010 à 21:05

Elle était belle, avec son joli pull rose & sa jupe noire qui lui donnait l'air d'une princesse échappée d'un conte de fée. J'ai aimé ce moment passé avec elle, comme on n'a plus le temps d'en avoir. Un MacDo à 3€60, un banc sur l'espla au soleil et puis rien de plus. Sa voix, son sourire, ses potins, nos critiques, le bonheur de trois rayons de soleil dans ses cheveux d'or.
Comme toujours le temps passe trop vite, mais qu'importe.
Une heure et demi à ses côtés vaut plus que toute l'Eternité. 


Alexandra

J'vais aller dormir je crois OO
Je t'AIME
Plus grand que la galaxie t'sais :D:D
(et plus long que les cheveux de Calypso)

20:59 Moi

DORS BIEN !
Je t'aime, fort fort fort fort , ma Chérie d'amour plus belle que toutes les nymphes que se tape Ulysse <3<3


Parce que c'était Eux, parce que c'était moi.

Mardi 28 septembre 2010 à 20:53

Ce n'est pas ses bras, ce n'est pas la liberté chaude de l'été, ce n'est pas une nuit blanche entre amis, ni un regard émeraude planté dans le mien. Ce n'est ni un verre de vodka, ni un éclat de rire. Ce n'est ni l'euphorie d'un concert ni la tendre joie d'un roman achevé. Ce n'est pas l'insouciance insolente d'une nuit à la belle étoile, ni l'excitation de tous nos projets d'avenir.

Mon Bonheur tient dans ces 3 pages au stylo Bic.

J'aime écrire sur Elle parce que ça me fait sourire. Je l'aime, ma Muse, mon Modèle, ma Meilleure Amie. Ma Blonde à moi, qui trouve les mots pour me faire sourire et se plie au jeu de photos sans se plaindre. Je l'aime décoiffée au réveil quand il ne faut pas trop lui parler, ou en soirée, lorsqu'elle titube sur ses talons. Je l'aime avec son rouge à lèvre à 10,90 € ; au Cargo quand je la fais danser après quelques shoots malabars. Je l'aime au bord de ma piscine à bronzer au soleil et à Habitat dans ce canapé de velours violet. J'aime imaginer nos voyages et notre avenir. Je l'aime quand elle s'énerve contre les gens et quand on mate dans les rues. J'aime la regarder à travers les 15 millions de pixels de mon 50D. 

(...)

Et tellement encore que j'en perds les mots.

Merci d'être là, d'être toi. D'avoir ces mots pour me rassurer ou me remonter le moral.
Je rentre, dans 5 petits jours. <3



Et le pire, c'est qu'ils sont certains que nous sommes leur petit jouet sans défense.. ! Alors joue, joue encore et encore, parce que c'est l'été, que la liberté nous brûle les doigts -jamais le coeur- et qu'on n'a 17 ans qu'une seule fois dans sa vie. Montpellier la nuit, tes lèvres rouges sang à 10,9 euros et tes yeux où brillent plus d'étoiles que dans l'immensité du ciel. Un regard en coin, un sourire surfait et un petit déhanché ; c'est tellement simple. Joue, joue encore. "Je suis le maître de mon destin, je suis le capitaine de mon âme." Moi je te promets le Bonheur sur un plateau d'argent. Samedi soir je te sors et je te ferai rêver. Un bière/vodka/citron & un Long Island et c'est parti jusqu'au bout de la nuit. Pieds nus ou en talons haut, tes cheveux dorés brillant dans la lumière des réverbères. T'emmener au cinéma, me tromper de séance, aller manger en tête à tête, te prendre en photo pendant des heures et te faire chier avec mes histoires de mecs (encore et encore). Je t'aime Meuf, ne l'oublie jamais. 

Et je me battrai toujours pour ton sourire.

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