A bout de souffle, à bout de nous, jusqu'au bout du ciel. Là où les étoiles s'éteignent.
Dimanche 10 avril 2011 à 18:12
A bout de souffle, à bout de nous, jusqu'au bout du ciel. Là où les étoiles s'éteignent.
Dimanche 10 avril 2011 à 13:00
Et pour la première fois de ma vie, je vais aller faire mes devoirs d'anglais (rien que ces deux mots sont complètement antithétiques, prions pour que Mme R. retrouve la raison.)
Mercredi 6 avril 2011 à 15:08
Donne-moi tes mains pour l'inquiétude
Donne-moi tes mains dont j'ai tant rêvé
Dont j'ai tant rêvé dans ma solitude
Donne-moi te mains que je sois sauvé
Lorsque je les prends à mon pauvre piège
De paume et de peur de hâte et d'émoi
Lorsque je les prends comme une eau de neige
Qui fond de partout dans mes main à moi
Sauras-tu jamais ce qui me traverse
Ce qui me bouleverse et qui m'envahit
Sauras-tu jamais ce qui me transperce
Ce que j'ai trahi quand j'ai tresailli
Ce que dit ainsi le profond langage
Ce parler muet de sens animaux
Sans bouche et sans yeux miroir sans image
Ce frémir d'aimer qui n'a pas de mots
Sauras-tu jamais ce que les doigts pensent
D'une proie entre eux un instant tenue
Sauras-tu jamais ce que leur silence
Un éclair aura connu d'inconnu
S'y taise le monde au moins un moment
Donne-moi tes mains que mon âme y dorme
Que mon âme y dorme éternellement.
Lundi 4 avril 2011 à 19:36
Lundi 4 avril 2011 à 0:08
Pourquoi ponctuer ces mots ces phrases sans sens sans logique raisonnons par l'absurde et tout laisser tomber. Recommencer à zéro là la nuit n'existe pas ou pas éternellement comme celle-ci.Cette nuit qui pue la mort le froid et la peur les souvenirs fanés et les rêves un peu trop cassés pour être honnêtes. On glisse dans la neige sur les pavés on rate une marche on claque une porte. Dehors un oiseau chante et ça sent l'été. J'ai les cheveux courts je sais pas si j'aime vraiment ça. J'aurais aimé... trop jeune pour avoir des regrets, n'est-ce pas ? Et pourtant. Comme un voleur il est parti sans moi. Syndrome d'Asperger. Psychose, quelle différence ? Nuit tu me fais peur, nuit tu n'en finis pas . Disloquons les restes de la famille si vous le voulez bien. Après j'arrête c'est promis. Oh et je me plains je me plains. J'arrêterai promis. Les gémissements vains et inutiles. Huis-clos dans ma tête. A s'flinguer le sourire au lèvres. Monter sur le toit se dresser sur la pointe des pieds et saisir les étoiles à pleines mains. Caresser les nuages comme on caresse des cheveux. Et tout réécrire. Les heures sont mortes disloquées cassées explosées. Non je n'irai pas revoir la psy. Ramène moi à Prague à Londres à Paris à Heidelberg. Rallumons les étoiles et les soleils. Je travaillerai en allemand, je bosserai mon vocabulaire. Je ne tiens pas mes promesses je fais en sorte qu'elles s'oublient se noient dans la foule se dissolvent dans l'air comme la fumée de ta cigarette. Il est minuit passé de trois minutes et ma migraine est ma meilleure amie. Je pars à Madrid dans trois semaines et je ne parle pas un mot d'espagnol et je vais vider mon compte en banque. Voir Barcelone la photographier la rêver. Découvrir l'Espagne que je n'aime pas imaginer. Impatience. Baissons le rideau tourne la clef dans la serrure. Les réverbères se sont éteints dans la rue et il fait de plus en plus froid. Demain est un autre jour. Et Morphée me rit au nez.
Dimanche 3 avril 2011 à 17:30
Au petit déjeuner, croissants chauds, pains au chocolat et cookies. Profiter de l'instant. C'est Eburon aussi, malgré le manque de soleil et la noirceur des nuages. Et puis Montpellier. Des spaghettis chez Mel', un demi au CdA et une virée nocturne. Et au réveil, Jordan s'est dévoué pour nous amener les croissants, en provenance direct d'Ortholan.
Les conneries de Jordan, les sourires de Mel', ses projets ; leur bonheur.
Ouais, c'est un chouette week-end.
Dimanche 3 avril 2011 à 16:58
C'était l'Eglise Saint Roch qui bruissait des conversations, des verres en trop et des guitares. C'était ses cheveux blonds dans la lumière des réverbères, nos histoires de coeur, son rire, nos potins & nos envies d'ailleurs. C'était ce ciel bien trop noir, ces inconnus qui nous faisaient rire au détour d'improbables ruelles, c'était le Bonheur de toucher la Liberté et cet été tout proche.
Et l'année prochaine, et nos futures soirées, et nos sorties de couples, et mon appart et ta voiture, et toute cette vie qui n'attend que nous...
Tu m'avais manquée.
A&H.
L'Art - avec une majuscule, s'il vous plait.
Jeudi 31 mars 2011 à 20:26
Ainsi s'approchait-il du gouffre, après avoir été tenté par le gouffre, ne sachant plus qu'il en était un. Et leur roman, le roman d'Aurélien et de Bérénice était dominé par cette contradiction dont leur première entrevue avait porté le signe : la dissemblance entre la Bérénice qu'il voyait et la Bérénice que d'autres pouvaient voir, le contraste entre cette enfant spontanée, gaie, innocente et l'enfer qu'elle portait en elle, la dissonance entre Bérénice et son ombre. Peut-être était-ce là ce qui expliquait ses deux visages, cette nuit et ce jour qui paraissaient deux femmes différentes. Cette petite fille qui s'amusait d'un rien, cette femme qui ne se contentait de rien.
Car Bérénice avait le goût de l'absolu.
Aurélien, Aragon.