Et le pire, c'est qu'ils sont certains que nous sommes leur petit jouet sans défense.. ! Alors joue, joue encore et encore, parce que c'est l'été, que la liberté nous brûle les doigts -jamais le coeur- et qu'on n'a 17 ans qu'une seule fois dans sa vie. Montpellier la nuit, tes lèvres rouges sang à 10,9 euros et tes yeux où brillent plus d'étoiles que dans l'immensité du ciel. Un regard en coin, un sourire surfait et un petit déhanché ; c'est tellement simple. Joue, joue encore. "Je suis le maître de mon destin, je suis le capitaine de mon âme." Moi je te promets le Bonheur sur un plateau d'argent. Samedi soir je te sors et je te ferai rêver. Un bière/vodka/citron & un Long Island et c'est parti jusqu'au bout de la nuit. Pieds nus ou en talons haut, tes cheveux dorés brillant dans la lumière des réverbères. T'emmener au cinéma, me tromper de séance, aller manger en tête à tête, te prendre en photo pendant des heures et te faire chier avec mes histoires de mecs (encore et encore). Je t'aime Meuf, ne l'oublie jamais. 

Et je me battrai toujours pour ton sourire.

Vivre la nuit.

Mercredi 14 juillet 2010 à 14:59

Vous y croyez vous, aux mots qui transpirent le bonheur ? 
Avant-hier soir j'étais aux Déferlantes d'Argelès avec Mél, j'ai revu SAEZ et PONY PON Y RUN RUN , j'y ai découvert Deep Purple. J'ai pris le train le lendemain, direction Montpellier. Mon cours d'équit' c'est bien passé malgré les prières de mon corps pour un peu de repos. J'ai regardé le Chateau dans le Ciel allongé nue sur mon lit & je me suis endormie vers minuit. J'écoute Boys like girls et j'ai envie de courir sur la plage. Ce soir j'vais au ciné avec Alex, et après je vois Antonio. J'ai envie de voir les feux d'artifices à Grammont. Sous mon bureau il y a assez d'alcool pour tenir une semaine entière. Où & comment la nuit se finira, je n'en ai pas la moindre idée. C'est ça qui est bon.
Ma maman trouve que j'ai maigri, pourtant je me nourri de pâtes et de pizza depuis 10 jours. Hier, trois de ses collègues sont venues me féliciter pour mes notes au bac ; j'aime qu'on flatte mon égo. J'ai une folle envie de me trémousser sur SHAKE IT dans les rues de Montpellier, une bouteille de vodka à la main. Hier dans le train, mon voisin était choupinou, je l'aurais bien dévoré autrement que des yeux. Dans quelques jours je pars dans les Alpes, mais je redescendrai certainement un week-end pour voir mes amours. Je suis hystérique, impossible de me concentrer sur un bouquin. J'ai envie de lui, aussi. Demain j'achèterai le cadeau d'Alexandra pour ses 17 ans. 
J'ai la cheville explosée et une dizaine de bleus sur les jambes. Hier soir, l'écriture fine de Nalini m'a fait beaucoup sourire, et j'ai hâte de la revoir. J'ai une envie de voyage qui ne s'explique pas. Prague m'appelle, encore & toujours. Florence, Venise me font battre le coeur plus vite. Et puis l'Irlande, cette Irlande que je m'imagine à travers ces musiques qui me bercent le soir avant de m'endormir. Le temps passe si vite. Nous sommes le 14 juillet.
Ma vie est une explosion perpétuelle depuis 10 jours, et j'aime follement ça. Je suis heureuse.

lundi 5 juillet : soirée chez Mel' qui se termine dans un appart inconnu, dans les bras d'Alejandro.
mardi 6 juillet : soirée entre filles avec Alice, Layla et Méryl chez moi.
mercredi 7 juillet : soirée en ville avec Alex (shooting + espla + Maxence + rencontres & Heaven) qui finit dans les bras d'A. 
vendredi & samedi : fête chez moi pour mes 17 ans & la fin du bac.
lundi 12 juillet : Perpignan, Déferlantes d'Argelès.

(...)

Vivre la nuit.

Dimanche 11 juillet 2010 à 18:56

Comment résumer 48h d'une telle débauche ? Trop de choses, de rires, de conneries, d'alcools ingérés à l'excès et de sourires qui réchauffent le coeur.C'était fatiguant, une nuit sans dormir, à faire à manger pour tout le monde et finalement parler avec Lola pendant des heures, de nos vies, nos problèmes, et d'A., avant d'aller faire un tour de Fontanès à moitié nue pour voir se lever le soleil. J'me souviens de mes larmes dans les bras de Charline pour ce foutu 10 juillet, et de ma crise d'angoisse dans la piscine. Mais aussi de ce moment sur le toit avec Charline, à parler de mecs en écoutant NIghtwish. On est allé courir sur la route aussi : Eléonor portait son maillot + des portes jaretelles & j'étais moi meme en culotte/débardeur ; nous sommes scandaleuses.

Après ... bah la suite viendra plus tard.
Il est 18h54. Ce week end se résumé ainsi : 5h de sommeil cumulées, 3 bouteilles de get, 3 de vodka, 1 pack de bière, 2 litres de Soho Litchi, 1 bouteille de rhum, 1 litre de passoa [...], 2 calins de Maxence lorsque j'ai craqué, 1 crise de larmes avec Charline, 2 balades dans le village, environ 4 kilos de pâtes, 15 pizzas, des litres de thé, du Lady Gaga à gogo, un matelas incendié ...

MERCI A VOUS. <3

Tout ou rien.

Vendredi 9 juillet 2010 à 13:16

http://blackened-eyes.cowblog.fr/images/RESULTATS.png

Vivre la nuit.

Jeudi 8 juillet 2010 à 18:15

A 20h30, nous arrivons en ville. Je fais mumuse avec mon nouveau bijou (Canon 50D, mon Amour) et on pose les affaires au studio. Après avoir parcouru les rues, on croise Maxence au Café des Arts (surprenant !) ; un aller-retour à l'appart et 3 verres de Get 27 plus tard, on rejoint le blond direction l'Espla. Rencontre avec des gens cools, mais forte envie de boire qui nous pousse à retourner au Café des Arts. Un Long Island "chargé", et je suis arrachée. Un tour en ville avec Maxence, un plat de pates et un délire "déo" d'Alex nous amène jusqu'à 2h du mat'. On le ramène un peu, et hippies que nous sommes entreprenons un tour de Montpel' pieds nus.
On retombe sur nos amis de l'Espla, Nils et Thibaut, bien arrachés également. Une bouteille de whisky coca les accompagne, nous les aidons un peu. Antonio est une bombe sexuelle, et en plus il est en cinéma. Il me lit un scénario de folie près de le Pref' avant de se faire agresser par un dealer pas net. Nils tape son bad et nous fait rêver. Je suis morte, et j'ai très envie de danser, mais la place tourne autour de moi. Débarque alors la fille que je méprise le plus au monde. Plan bizarre, et on finit au Heaven -fermé depuis quelques heures- les 8 mecs, Alex et moi. Alcool à volonté, quelques BG et ma meilleure amie : que demander de mieux ? C'est trop irréel de se retrouver tous dans cette boîte fermée, tous les alcools du monde à portée de main. Get, Smirnoff Ice et Bière sont mes amis. L'autre débile affirme ses penchants douteux et fantasmés. Un coma éthylique plus tard, on part. Un certain Rémy me parle de Saez "A bout de souffle" et me fait bader. Il est beau. Nils bade sur mon tee shirt "C'était asymétrique".
L'autre conne est à la limite de crever dans la ruelle, mais j'm'en fous. Les bras d'Antonio sont trop confortables. Je suis défractée, et on rentre. On croise un Shaman qui nous fait rire et bader en même temps et me fait boire de son vin. Un mec sorti du nulle part nous fait remarquer que la rue d'la vieille signifie "qu'une vieille est canée" dans cette ruelle. Ils roulent un joint sur les marches de l'église, et Alex bade sur les oiseaux. Le soleil se lève, je tiens plus debout et quémande un massage.

Le réveil sera dur.

Mais c'était tellement bon !

Le Surréalisme nous a poursuivi tout au long de cette soirée, mais c'était MAGIQUE. 

Vivre la nuit.

Mardi 6 juillet 2010 à 14:30

Il était 20:00 pile quand j'ai débarqué au Corum. J'avais mal au pieds sur mes talons trop hauts. Mel', Jordan et Mélissa m'attendaient sur les marches de l'Eglise St Roch. Un aller retour chez Monoprix et 500g de pâtes plus tard, il y avait ces deux bouteilles sur la table. Je n'ai pas lissé mes cheveux, et je ne l'ai pas regretté. Après une rencontre avec un Damien et son pote Kevin, un Ricard offert et une Mélissa morte laissée aux bons soins de ces deux messieurs, le petit couple et moi avons continué notre errance dans la fraicheur de la nuit. J'ai vu Polina, je lui ai fait un calin. Un peu plus loin, le café des Arts nous a tendu les bras. Un coktail, deux glaces et un Maxence défoncé. Finalement, nous avons rejoins Damien et Kevin. Et là, tout a basculé.

Comment nous sommes-nous retrouvé tous là, assis sur les marches de St Roch à vibrer au son de sa voix, je ne sais pas, je ne sais plus et je m'en fous. Il était là, ses yeux sombres plongés dans les miens. Il m'a reproché de ne pas danser. "Une fille avec de si beaux cheveux, ça doit savoir danser le flamenco" Et il chantait, chantait et plus rien n'existait que sa voix si particulière qui me retournait le coeur. Derrière, il y avait Mel' et son bonheur qui suffit déjà au mien. Finalement, alors que tous les errants du quartiers admiraient les deux musiciens, les flics ont fait taire Alejandro. Kevin nous a alors ouvert les portes de son appartement. Du flamenco, et la voix d'Alex. Le flou du bonheur, du Soho et de ce whisky coco que je buvais comme de l'eau. Encore une fois, les flics ont fait chier : on faisait trop de bruit.
Fascinée, je le regardais chanter, ses yeux plantés dans les miens, les battements de mon coeur calqués sur ceux de ses grandes mains qui me fascinaient.

Ses lèvres avaient goût sucré ; le goût du bonheur.

A 5h30, je suis rentrée seule à l'appart. Il a accepté de me laisser partir. Un adieu devant l'Eglise ; je ne serai pas une fille parmi toutes les autres, mais celle qui a dit non.
Je prendrai soin de moi, je te le promets.

Alejandro.



<< Page précédente | 1 | 2 | Page suivante >>

Créer un podcast