Chimère et nébuleuse.

Lundi 4 avril 2011 à 0:08

La nuit te brûle les doigts. Et les mots tremblent. Dehors il fait frais. Ton coeur bat plus vite que la musique, et tout s'enchaine, se déchaine, se libère, explose. Tout ou rien. une hisoire de rien, et retiens ta respiration. La nuit est noire, froide et sans étoile. Je crois que j'aimerais bien qu'il neige. Danse danse encore, et la nuit t'avalera toute entière. Douce et délicieuse insomnie. L'inconscient bien trop effrayant pour être affronté. Et l'effroyable routine. Les souvenirs se mélangent aux chimères de la nuit qui s'évaporent dans les vibrations de Air. ce qu'on a fait ou pas, ce qu'on ne fera pas, ce qu'on aurait fait. Tourne tourne ne t'arrête pas. Le soleil finira bien par se lever, la nuit finira par abandonner. Lutte à mort contre ses rêves, contre ses songes doux amers, âcres comme la fumée d'une cigarette passé 4 heures du matin. Oublier oublier oublier - réécrire. Vacuité de la nuit, de nos songes, de tes yeux. N'importe quoi, n'importe quoi, n'importe quoi. Courir, sous la pluie, sous l'orage qui gronde ; explose. L'odeur accrochée à un sweat bien trop grand qui fait sourire. L'avenir se rapproche à grand pas et le passé prend peur, tremble. Vacille. Image d'un film, d'une salle trop sombre. Rien ne va plus. La musique fait n'importe quoi comme toi.
Pourquoi ponctuer ces mots ces phrases sans sens sans logique raisonnons par l'absurde et tout laisser tomber. Recommencer à zéro là la nuit n'existe pas ou pas éternellement comme celle-ci.Cette nuit qui pue la mort le froid et la peur les souvenirs fanés et les rêves un peu trop cassés pour être honnêtes. On glisse dans la neige sur les pavés on rate une marche on claque une porte. Dehors un oiseau chante et ça sent l'été. J'ai les cheveux courts je sais pas si j'aime vraiment ça. J'aurais aimé... trop jeune pour avoir des regrets, n'est-ce pas ? Et pourtant. Comme un voleur il est parti sans moi. Syndrome d'Asperger. Psychose, quelle différence ? Nuit tu me fais peur, nuit tu n'en finis pas . Disloquons les restes de la famille si vous le voulez bien. Après j'arrête c'est promis. Oh et je me plains je me plains. J'arrêterai promis. Les gémissements vains et inutiles. Huis-clos dans ma tête. A s'flinguer le sourire au lèvres. Monter sur le toit se dresser sur la pointe des pieds et saisir les étoiles à pleines mains. Caresser les nuages comme on caresse des cheveux. Et tout réécrire. Les heures sont mortes disloquées cassées explosées. Non je n'irai pas revoir la psy. Ramène moi à Prague à Londres à Paris à Heidelberg. Rallumons les étoiles et les soleils. Je travaillerai en allemand, je bosserai mon vocabulaire. Je ne tiens pas mes promesses je fais en sorte qu'elles s'oublient se noient dans la foule se dissolvent dans l'air comme la fumée de ta cigarette. Il est minuit passé de trois minutes et ma migraine est ma meilleure amie. Je pars à Madrid dans trois semaines et je ne parle pas un mot d'espagnol et je vais vider mon compte en banque. Voir Barcelone la photographier la rêver. Découvrir l'Espagne que je n'aime pas imaginer. Impatience. Baissons le rideau tourne la clef dans la serrure. Les réverbères se sont éteints dans la rue et il fait de plus en plus froid. Demain est un autre jour. Et Morphée me rit au nez.

Mots en l'air.

Nouveau souffle.

Par paulinesweet le Mercredi 6 avril 2011 à 17:02
A bas la physique et l'amour non réciproque. Créons une banderole.
Par paulinesweet le Mercredi 6 avril 2011 à 17:03
A bas la physique et l'amour non réciproque. Créons une banderole.
 

Nouveau souffle.









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