Vivre la nuit.

Dimanche 22 mai 2011 à 12:21

Les mots sont brisés. Creux. Saccagés. Ruines encore fumantes de nos utopies et de ces si doux songes. On a brûlé nos rêves dans les flammes de nos illusions. Et à la lueur des étoiles on réécrit nos vies, passées et à venir. "I promise I'll sleep fine tonight." Et la vodka brûle les coeurs, les flammes nous lèchent les doigts. On a laissé exploser les étoiles et le ciel se reflète dans une eau qui est un gouffre. Ce village était un peu un destin. On n'échappe pas à son destin.  Histoires qui s'entremêlent, se détachent, se retrouvent inéluctablement. On a été des gosses, et puis le temps a passé. On était quatre, à se perdre dans les flammes silencieuses. Pas besoin de mots. On se sauvera, tous. Inéluctablement. On arrêtera de fuir. Parce que cela ne peut pas être autrement.
Le manège ne cesse jamais de tourner, et on se retrouve, toujours. Et même derrière les masques, les sourires et les vapeurs d'alcool, on sait. Ce qu'on ne dit pas, ce qui n'a pas de mots. "T'aurais pu être la fille de la bande." On parle au conditionnel, avant de retrouver un futur confiant. C'est, et ça sera. 
Et tout se noie dans les souvenirs, la poussière et tout ce qu'on a été. Qu'on continue(ra) à être. Tout ce qui compte vraiment.

Tout ou rien.

Mardi 3 mai 2011 à 20:32

Des mots, des mots, encore des mots vides de sens. L'orage n'a pas daigné nous exploser à la figure, j'aurais bien aimé pourtant. Il fait horriblement chaud, et le temps me manque soudain. Les révisions s'entassent sur mon bureau, l'agenda semble se moquer de moi. Début des épreuves 23 mai 2011. Mon papa m'a acheté Animal'z d'Enki Bilal, je l'ai dévoré, comme aspirée par ses dessins fiévreux, sales et gris. Demain sort un autre tome, je le veux. (Et j'ai bien envie de me refaire la trilogie Nikopol aussi, même si je vais encore en faire des cauchemars.) Et sa manie de placer des citations d'auteurs à chaque page me ravie - sale L que je suis. Trop de livres à finir, à commencer, et le temps m'échappe. Je veux que les vacances ne cessent jamais - ou que l'été commence ici.

Chimère et nébuleuse.

Mardi 3 mai 2011 à 15:28

You cannot find peace by avoiding life. Au milieu de mes révisions du bac, viennent se faufiler sournoisement quelques envies d'été. Envies inavouables, souvenirs du passé. Dans l'obscurité de ma chambre - je devrais ouvrir les rideaux - ça me fait doucement sourire. Inverser les rôles, cette année  ; la troisième sera la bonne (?). C'est immoral, mais ça ne reste qu'une pensée. A dans un mois mon grand. 

A l'être aimé, A.

Que je t'aime. Tellement que ça me tue, de te savoir si mal. Ton sourire me manque, ton rire me manque. Les nuages l'ont masqué, et la pluie tombe sur tes joues. Te sauver te sauver, et oublier les heures. Laisser s'arrêter l'horloge, se vider les sabliers, et retrouver la douce lueur du soleil. Ces aurores un peu floues, ces sourires un peu niais, ces nuits trop blanches. Des Long Islands un peu trop forts, ton rire, nos expériences incongrues. Tu me manques, et ça me fait comme un trou dans le coeur. Je me battrai pour ton sourire, chaque jour, chaque heure, chaque minute. On se battra contre la vie, encore, et on finira bien par gagner. Et sauver ton sourire, mon Amour. Les années passent, les jours défilent sur ton visage de poupée et notre histoire s'écrit toujours. Avec des ratures parfois. Des taches d'encre imprévues, et des blancs. Mais il n'y aura pas de fin.

J'ai hâte du jour où on sera vieilles, deux commères snobs et acariâtres dans notre maison de retraite, à mater les p'tits jeunes et à se faire des nuits entières d'Almodovar.
Je ne serai jamais loin de toi.

 

Tout ou rien.

Mardi 19 avril 2011 à 18:57

Un jour je verrai EZ3kiel en concert ; un jour. Le soleil brille, j'ai commencé Lolita (enfin), notre incohérence me fait mourir de rire - au point de rendre les cours de géo sympas. Et être niaise c'est cool, c'est même drôle. Dimanche je pars à Madrid et je ne parle pas un mot d'espagnol. Qu'arrive ce 9 juin et ces foutus résultats. Montpellier brille de mille feux et m'étouffe. Laissez-moi à mes contradictions, on s'en fout. Le manège tourne encore, et j'en ai marre de me prendre la tête. En conséquence, je cesse. 

Tout ou rien.

Samedi 16 avril 2011 à 20:11


Et sinon, on fait comment pour ne pas tuer quelqu'un ?
PUTAIN. 




Vous me donnez envie de vomir.

L'Art - avec une majuscule, s'il vous plait.

Vendredi 15 avril 2011 à 23:19


Tantz, tantz, sonst sind wir verloren.
Pina
, un film de Wim Wenders. 

Tout ou rien.

Jeudi 14 avril 2011 à 19:56

Réparer les choses brisées. Je n'ai pas dit que ce serait facile, j'ai juste dit que je le ferai.
(C'est et ça sera, parce que je t'aime.)

Chimère et nébuleuse.

Mardi 12 avril 2011 à 20:30

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P&J.
Un jour j'aurai la force de réparer toutes les choses brisées. De savoir comment sécher les larmes, de faire revenir les sourires, d'effacer les chagrins et les peines. Un jour. En attendant, je n'ai que mes bras pour te serrer très fort, mes mots maladroits pour te consoler et mes mains tremblantes pour caresser tes cheveux.
On ne le mérite pourtant pas. Dieu que je hais vous voir comme ça. 

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