Ainsi s'approchait-il du gouffre, après avoir été tenté par le gouffre, ne sachant plus qu'il en était un. Et leur roman, le roman d'Aurélien et de Bérénice était dominé par cette contradiction dont leur première entrevue avait porté le signe : la dissemblance entre la Bérénice qu'il voyait et la Bérénice que d'autres pouvaient voir, le contraste entre cette enfant spontanée, gaie, innocente et l'enfer qu'elle portait en elle, la dissonance entre Bérénice et son ombre. Peut-être était-ce là ce qui expliquait ses deux visages, cette nuit et ce jour qui paraissaient deux femmes différentes. Cette petite fille qui s'amusait d'un rien, cette femme qui ne se contentait de rien.

Car Bérénice avait le goût de l'absolu.

Aurélien, Aragon.


Mots en l'air.

Nouveau souffle.

Par laugh.love le Jeudi 31 mars 2011 à 21:19
ça donne envie de lire, cet article. De se remettre à une vraie lecture et de se fondre dans les mots d'un(e) autre. Parce que j'en ai marre de lire des livres légers et (trop) faciles à lire.

C'est bien dommage ça, dis-moi. J'aime bien le jour du Carnaval (même à Fermat), il y souffle comme un air de vacances et de franche camaraderie. Les petits snobinards semblent oublier combien gagnent leurs parents et tout le monde s'aime (ou pas, mais presque).

Ps : le genre de montagnes russes qui te donnent envie de gerber, de crier, de pleurer, de dire 'stop', qui te fais trembler mais qui te donne toujours tant envie ?
 

Nouveau souffle.









Commentaire :








Votre adresse IP sera enregistrée pour des raisons de sécurité.
 

La discussion continue ailleurs...

Pour faire un rétrolien sur cet article :
http://blackened-eyes.cowblog.fr/trackback/3097532

 

<< Page précédente | 1 | 2 | 3 | 4 | 5 | Page suivante >>

Créer un podcast