Tout ou rien.

Lundi 4 avril 2011 à 19:36

Mes cheveux sentent bon l'abricot, mon sweat a encore l'odeur de Juliette & la journée s'est magnifiquement bien finie. C'est ça, les montagnes russes de la Vie. 

Chimère et nébuleuse.

Lundi 4 avril 2011 à 0:08

La nuit te brûle les doigts. Et les mots tremblent. Dehors il fait frais. Ton coeur bat plus vite que la musique, et tout s'enchaine, se déchaine, se libère, explose. Tout ou rien. une hisoire de rien, et retiens ta respiration. La nuit est noire, froide et sans étoile. Je crois que j'aimerais bien qu'il neige. Danse danse encore, et la nuit t'avalera toute entière. Douce et délicieuse insomnie. L'inconscient bien trop effrayant pour être affronté. Et l'effroyable routine. Les souvenirs se mélangent aux chimères de la nuit qui s'évaporent dans les vibrations de Air. ce qu'on a fait ou pas, ce qu'on ne fera pas, ce qu'on aurait fait. Tourne tourne ne t'arrête pas. Le soleil finira bien par se lever, la nuit finira par abandonner. Lutte à mort contre ses rêves, contre ses songes doux amers, âcres comme la fumée d'une cigarette passé 4 heures du matin. Oublier oublier oublier - réécrire. Vacuité de la nuit, de nos songes, de tes yeux. N'importe quoi, n'importe quoi, n'importe quoi. Courir, sous la pluie, sous l'orage qui gronde ; explose. L'odeur accrochée à un sweat bien trop grand qui fait sourire. L'avenir se rapproche à grand pas et le passé prend peur, tremble. Vacille. Image d'un film, d'une salle trop sombre. Rien ne va plus. La musique fait n'importe quoi comme toi.
Pourquoi ponctuer ces mots ces phrases sans sens sans logique raisonnons par l'absurde et tout laisser tomber. Recommencer à zéro là la nuit n'existe pas ou pas éternellement comme celle-ci.Cette nuit qui pue la mort le froid et la peur les souvenirs fanés et les rêves un peu trop cassés pour être honnêtes. On glisse dans la neige sur les pavés on rate une marche on claque une porte. Dehors un oiseau chante et ça sent l'été. J'ai les cheveux courts je sais pas si j'aime vraiment ça. J'aurais aimé... trop jeune pour avoir des regrets, n'est-ce pas ? Et pourtant. Comme un voleur il est parti sans moi. Syndrome d'Asperger. Psychose, quelle différence ? Nuit tu me fais peur, nuit tu n'en finis pas . Disloquons les restes de la famille si vous le voulez bien. Après j'arrête c'est promis. Oh et je me plains je me plains. J'arrêterai promis. Les gémissements vains et inutiles. Huis-clos dans ma tête. A s'flinguer le sourire au lèvres. Monter sur le toit se dresser sur la pointe des pieds et saisir les étoiles à pleines mains. Caresser les nuages comme on caresse des cheveux. Et tout réécrire. Les heures sont mortes disloquées cassées explosées. Non je n'irai pas revoir la psy. Ramène moi à Prague à Londres à Paris à Heidelberg. Rallumons les étoiles et les soleils. Je travaillerai en allemand, je bosserai mon vocabulaire. Je ne tiens pas mes promesses je fais en sorte qu'elles s'oublient se noient dans la foule se dissolvent dans l'air comme la fumée de ta cigarette. Il est minuit passé de trois minutes et ma migraine est ma meilleure amie. Je pars à Madrid dans trois semaines et je ne parle pas un mot d'espagnol et je vais vider mon compte en banque. Voir Barcelone la photographier la rêver. Découvrir l'Espagne que je n'aime pas imaginer. Impatience. Baissons le rideau tourne la clef dans la serrure. Les réverbères se sont éteints dans la rue et il fait de plus en plus froid. Demain est un autre jour. Et Morphée me rit au nez.

Chimère et nébuleuse.

Dimanche 3 avril 2011 à 20:28

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Chimère et nébuleuse.

Dimanche 3 avril 2011 à 17:40

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Tout ou rien.

Dimanche 3 avril 2011 à 17:30

Par où commencer ? C'est cette soirée au creux de la nuit vendredi. Nos potins de lycée, nos délires débiles, la fumée de leur cigarette à la lueur des bougies. C'est le rire (défoncé) de C. et E. C'est Ju' qui veut me faire croire qu'elle est dans un état normal. C'est les étranges phobies de Flore, le brouillard sur mon village fantôme. C'est Kaamelott à deux heures du matin alors que tout le monde a envie de pioncer. C'est des pizzas dégueulasses arrosées de bière. C'est leurs rires qui font vibrer les nuages, et les bras de Juliette qui ne me lâche pas. Et tant pis si la nuit fut courte.
Au petit déjeuner, croissants chauds, pains au chocolat et cookies. Profiter de l'instant. C'est Eburon aussi, malgré le manque de soleil et la noirceur des nuages. Et puis Montpellier. Des spaghettis chez Mel', un demi au CdA et une virée nocturne. Et au réveil, Jordan s'est dévoué pour nous amener les croissants, en provenance direct d'Ortholan.

Les conneries de Jordan, les sourires de Mel', ses projets ; leur bonheur.
Ouais, c'est un chouette week-end.

Vivre la nuit.

Dimanche 3 avril 2011 à 16:58

C'était l'Eglise Saint Roch qui bruissait des conversations, des verres en trop et des guitares. C'était ses cheveux blonds dans la lumière des réverbères, nos histoires de coeur, son rire, nos potins & nos envies d'ailleurs. C'était ce ciel bien trop noir, ces inconnus qui nous faisaient rire au détour d'improbables ruelles, c'était le Bonheur de toucher la Liberté et cet été tout proche.

Et l'année prochaine, et nos futures soirées, et nos sorties de couples, et mon appart et ta voiture, et toute cette vie qui n'attend que nous...
Tu m'avais manquée. 

A&H.

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